Anecdotes

Cérémonie de remise des prix du concours “Beau à Savoir” 2/2

Résumé de l’épisode précédent : armé de courage et de détermination, j’empoignais mes bagages pour me rendre à Paris afin de participer à la cérémonie de remise des prix du concours « Beau à Savoir ». Après avoir attrapé mon train à la dernière minute, je retrouve Egérie à Paris. Ensemble, nous nous rendons à l’hôtel qui doit nous héberger pour une nuit. Cependant, à l’accueil de ce lieu, on nous dit qu’il n’y a pas de réservation… Commence alors une longue période d’attente dans le hall après avoir appelé l’organisation du concours.

Dénouement

Deux véritables heures passent entre notre arrivée à l’hôtel et le moment où l’organisation appelle effectivement la réception pour que le problème soit réglé. En effet, j’entends le réceptionniste parler dans son combiné et prononcer mon nom tantôt écorché, tantôt correct. Il raccroche et s’approche de nous – qui devions visiter Paris mais tant pis – pour nous donner la carte nous permettant d’accéder à la chambre. Sur la carte il est écrit mon nom avec un « r » à la place d’un « l ». Effectivement, ça justifiait de ne pas trouver mon nom (pas du tout en fait).

Bref, nous montons dans la chambre pour y déposer nos affaires. La chambre est petite, mais c’est pour une nuit alors pas de soucis. Il y a une merveilleuse vue, à travers une des deux fenêtres, sur l’avenue d’Italie.
Le temps de faire un brin de toilette, puis nous descendons dans un petit café de la place d’Italie. Là nous commandons à boire avec Egérie (et moi une crêpe Nutella/banane parce que j’avais faim) et faisons plus ample connaissance.

Mais l’heure tourne et il est temps de se préparer pour le show ! Nous remontons vite fait dans la chambre d’hôtel pour nous préparer avant de nous mettre en route vers le Cinéma-Bibliothèque Mk2. On reprend le métro et descendons à un arrêt (dont je ne me souviens plus le nom). Là il fallait trouver la bibliothèque avec un simple plan qui n’indique aucune rue, fourni avec l’invitation à la soirée. On ne trouve pas, mais heureusement, j’ai un super portable ultra moderne qui nous indique le chemin à prendre.

La cérémonie de remise des prix

Après quelques minutes de marche et quelques chansons chantées à haute voix, nous voyons au loin l’enseigne du cinéma. On s’y approche d’un pas décidé. Nous passons l’entrée et arrivons à l’intérieur. Tout était indiqué et 4 hôtesses (pas vilaines) s’occupaient de recevoir à la fois les invités et les lauréats. Je me présente donc en temps que lauréat. On me donne un badge ainsi qu’un « pass » pour la soirée. Seulement nous avons un peu d’avance et il faut attendre encore quelques minutes. Pas de problème ! On sort, on s’assoit 5 minutes avant de marcher autour de l’immense bâtiment. Une fois l’heure passée, nous rentrons une nouvelle fois.

A la vision du « pass », la sécurité nous montre le chemin à prendre. Nous montons ainsi un escalator qui nous mène directement à la salle de réception qui est devant l’entrée d’une salle de cinéma. Là sont exposées les œuvres lauréates. Les vidéos défilent sur des écrans de télévision et les photos s’alternent avec les textes sur des espèces de grandes pancartes. Des photographes sont là pour immortaliser la soirée tout comme un caméraman. Enfin, une hôtesse nous invite à entrer dans la salle de cinéma.

Nous rentrons et nous voyons une régie improvisée pour le son et la lumière en haut de la salle ainsi qu’une estrade sous l’écran de projection où se trouve une table et un pupitre. On nous place grâce à la couleur du « pass » que j’ai dans les mains. Nous nous trouvons au 4ème rang et on peut tout voir d’ici. Daniel Picouly tourne en rond tout en révisant ses fiches et d’autres personnalités (partenaires et sponsors du concours) discutent devant nous.

L’angoisse commence à monter lorsque la musique se coupe et que Daniel Picouly, accompagné de Madame le ministre de l’Education Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse,  entrent et montent sur l’estrade. D. Picouly fait un discours, suivi de V. Pécresse. Enfin, D. Picouly annonce le classement des textes en premier. Il commence du dernier sélectionné par le jury pour arriver au premier. Le 10ème est nommé et applaudit, comme les suivants. Je n’entends pas mon nom alors qu’est annoncé le 4ème, puis le 3ème et le 2ème… Alors, j’étais certain d’être 1er. Mais grosse désillusion quand le présentateur de Café Picouly annonce le 1er, et que ce n’est pas moi. Je m’interroge. Serait-ce un oubli ? Et bien non, puisque dans la sélection du public, il y avait 3 lauréats. J’entends alors mon nom à la troisième place du prix du public.

Après avoir boudé pendant une bonne demie heure et avoir visionné les photos et vidéos lauréates du concours, D. Picouly clos la cérémonie. Nous alors devons remonter. On pouvait maintenant compter sur des serveurs qui tournaient entre les groupes de discussion pour proposer des petits fours et du champagne. Le champagne était excellent cela dit (je ne dirais pas la même chose pour les petits fours). Nous tournons avec Egérie dans la salle et regardons une énième fois les œuvres affichées.

L’heure passe et on commence à s’ennuyer alors que la salle se vide. Nous descendons alors devant le cinéma pour attendre un ami qui m’avait interpelé via Facebook. Il arrive (très content de le voir) et nous faisons alors connaissance avec d’autres lauréats qui trainaient dans le coin. Il est alors décidé que nous allions faire « l’after » à l’hôtel. Wouuuh la grosse folie, on va trouver un bar et se mettre une grosse mine ! Mais en fait non, nous nous rendons dans l’hôtel, dans la chambre d’un des lauréats. On y discute quelques temps, on y rigole beaucoup. Mais il est temps d’aller se coucher car demain nous devons reprendre le train.

Retour au bercail

La nuit passe et le réveil sonne. Après avoir pris une bonne douche, j’ouvre les rideaux et… je retrouve Paris comme on la décrit. Nous descendons alors avec Egérie pour prendre notre petit déjeuné. On croise une dernière fois nos camarades de la veille avant de remonter dans la chambre pour préparer nos valises.

Il est temps d’aller à la gare, notre train part dans une heure. On ne se presse pas trop car on a de l’avance. Une fois à la gare on en profite pour faire quelques achats de nourriture afin de passer le temps dans le TGV (je n’achèterai plus jamais à manger dans le train). On embarque une fois le train annoncé, puis on s’installe.

La suite vous la connaissez ; le train roule vers Marseille à toute vitesse avant de s’y arrêter. Nous nous disons au revoir avec Egérie. Ma voiture m’attend fidèlement là où je l’ai laissé la veille et je me mets en route pour la fac. Et oui, Paris c’était le rêve mais il faut se réveiller maintenant. Il faut suivre le cours d’anthropologie en repensant aux dernières 24 heures passées…

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Vous savez tout de l’histoire maintenant ! Aller, quelques bonus :

  • J’ai Tweeté pendant mon séjour et vous pouvez les retrouver sous le Hashtag #CBaS
  • La photo de mon cadeau
  • Encore un grand merci à toutes les personnes qui ont voté et qui m’ont permis de partir à Paris l’espace de 24 heures !
  • Merci à Egérie pour ses photos !

Des bisous !

Discussion

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  1. Bon. J’ai trop à dire, je reviendrai.
    Mais LOL, franchement, il n’y a rien qui fera forcément rire aux éclats les gens en lisant les articles (ils sont fidèles sur les faits mais ne peuvent pas ou difficilement retranscrire l’ambiance), mais moi, je rigole parfois seule de cette soirée.
    Et j’ai ri, oui, vraiment, ça fait vraiment du bien les rires fous !

    Posted by etjairi | février 12, 2011, 18 h 46 min
  2. « Effectivement, ça justifiait de ne pas trouver mon nom »

    2h pour élucider une faute de frappe, j’ai jamais vu ça !

    « En effet, j’entends le réceptionniste parler  »

    « il est où le monsieur ? il est où ? » MDR

    « et moi une crêpe Nutella/banane parce que j’avais faim) »

    E oh,oh elle a l’air bonne.
    Q Tu veux goûter ?
    E NON !

    « Nous remontons vite fait dans la chambre d’hôtel  »

    Et dans sa sublime salle de bain/WC
    « bonjouuuuuurrrrr »

    « Alors, j’étais certain d’être 1er. Mais grosse désillusion  »

    Que d’émotions, on a fait un looping émotionnel pour le coup.

    « Nous tournons avec Egérie »

    Nous tournions comme des poules (pardon, mais c’est mon expression) sinon heureusement que le champagne relevait le niveau, oui !

    « Il est alors décidé que nous allions faire “l’after” à l’hôtel. Mais en fait non, nous nous rendons dans la chambre  »

    Tin… ça alors, j’avais pas compris mais qu’est-ce que vous m’avez fait rire! Dans le couloir « c’est là, mais c’est un traquenard ! » voyant le dessin sur la porte….
    « Il nous faut de l’alcool ! « On va tenter en bas » On dit que c’est Val qui nous l’offre ! »

    « On y discute quelques temps, on y rigole beaucoup »

    MDR… Moi j’ai vu le moment où j’allais rire non-stop toute la nuit vu les fous rires terribles que j’avais, c’est pour dire !

    Bon, et j’ai ri et j’ai ri, et heureuse d’avoir été là, belle coïncidence qui nous a permis d’y être ensemble, si loin de notre pays (rires) bravo pour le texte encore une fois c’était formidable que la fac soit représentée (et bien !) , au passage, je ne suis pas d’accord avec certains choix jury/public (sincèrement, sur la qualité et donc la notation des textes) ton texte est, et reste(ra) un beau témoignage sur la PCEM1 à Marseille. Bravo et MERCI.

    Posted by etjairi | février 12, 2011, 19 h 02 min
  3. Bien joué quand même.
    D’autres photos?

    Posted by Youhou | février 14, 2011, 18 h 25 min
  4. Youhou : Il y en a sur FB dans le compte du Maître…

    Posted by etjairi | février 14, 2011, 19 h 30 min
  5. Oui mais mon profil est bloqué (en théorie). Je vais en mettre sur la page fan par contre : http://www.facebook.com/pages/Cursus-Medical/335629204512?ref=ts

    Posted by admin | février 14, 2011, 19 h 58 min
  6. My dear, quelle soirée, je n’ai plus eu de pareil fou rire depuis… sisi je t’assure, AH QUEL SOUVENIR.
    Merci

    Posted by etjairi | mai 4, 2011, 18 h 08 min
  7. lol, je relis une énième fois l’article (ayant vu le tweet), mais cette soirée, mais LOL quoi, même des mois après, j’en ri(gole) encore, je le jure :)) (je vais pas encore dire merci, you know !)

    Posted by etjairi | juillet 11, 2011, 0 h 31 min