PCEM1

La P1 n’est pas un concours, c’est une compétition

C’est pour me donner envie de travailler et pour me motiver que je fais l’analogie entre le concours de P1 et une grosse compétition. Pourquoi ? Comment ? Quand ?

Il y a des jours, et ce même si ça ne fait qu’une semaine, où je n’ai pas envie de travailler, et je me dis « bouarf, j’ai le temps demain, je vais faire ça à la place ». Mais dans le fond je sais très bien que j’ai tord, qu’en laissant tomber 1 jour c’est le concours que je rate dès cette heure, dès cette journée. Alors il faut que je me remotive, il faut que je me donne une raison d’avancer, d’apprendre tous ces longs mots compliqués qui donnent mal à la tête. Je pourrais me dire qu’au bout il y a une carrière de médecin… Mais c’est loin dans ma tête et mon cerveau n’est pas d’accord alors il faut que je trouve autre chose.

Ainsi je me réfère au sport. Durant ma courte vie (pour le moment), j’ai toujours voulu être le meilleur de part la satisfaction que ça apporte. Et j’ai toujours aimé le défi, une fois encore en rapport avec la satisfaction personnelle qu’on en tire… de se dire qu’on a pu le faire, on a réussi et on peut dire qu’on l’a fait et ça impressionne ! Et tout ça on le retrouve dans le sport ; toujours être le meilleur et faire valoir ses qualités ou alors travailler sans cesse pour surmonter ses lacunes ou ses difficultés. C’est ça la médecine ! C’est un grand marathon où la P1 est une petite partie du parcours. Alors il faut une préparation physique. Vous le savez, je me couche à telle heure et me lève à telle heure, je prends des vitamines, j’essaye de manger équilibré. N’est-ce pas ce que fait un sportif de haut niveau ? En suite la P1 se travaille sur le mental ; se dire qu’on va y arriver, ne pas tenir compte des autres ou tenir compte des autres et être satisfait lorsqu’ils sont moins doués, lorsqu’ils ont des lacunes et lorsqu’ils font des erreurs ; leur passer devant. Mais la P1 c’est surtout de la régularité dans le travail. Ne pas travailler un seul jour est une faute et un autre peut en profiter pour te prendre une, deux ou 300 places au concours. A chaque fois que j’arrive à connaitre une formule, une définition, un mot, je me dis que c’est une chose qu’un autre ne saura pas au concours et que sur ce point là, je serai avantagé. Et c’est avec un ensemble de toutes ces formules, définitions et mots qu’on arrive à gagner la course !

Il faut voir plus loin, la P1 n’est qu’une étape ; c’est les qualifications, les barrages ou un obstacle. Il ne faut pas la voir comme un mur immense ou comme un virus qui aurait pénétré votre organisme pour vous détruire de l’intérieur. Et si c’est déjà le cas, alors il faut le combattre par des méthodes physiques et morales.

Chaque chose est calculée pour qu’au final la P1 soit un sport individuel où quelque fois le collectif ne fait pas de mal. Il faut savoir se gérer, connaitre ses limites et les dépasser pour tout gagner.

Mon entrainement quotidien n’est pas terminé et la chimie des acides aminés m’appelle, bonne continuation ;)

Discussion

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    Posted by La P1 n’est pas un concours, c’est une compétition | Paroles d'étudiants | septembre 14, 2009, 21 h 16 min
  2. Vraiment sympa ton blog !! Je suis également en P1 mais pour aller en école de kiné.
    T’inquiète on est tous dans la même galère (enfin ceux qui veulent vraiment y arriver pas les tourristes ;)), moi je me dis juste que c’est une année où on va galérer mais qu’après tu as une énorme porte ouverte sur ton futur. Donc, même si je vais galérer comme un fou, je préfére mettre une année de ma vie entre parenthèse et après avoir un métier qui me plaît.
    Après ces belles paroles je m’en vais dans le « chaos ».

    Posted by max | septembre 15, 2009, 10 h 21 min
  3. T’as tout compris, la P1, c’est comme la préparation des jeux olympiques : un entraînement intense, une hygiène de vie irréprochable pour tout donner le jour J !!!

    Courage accroche toi ;)

    Posted by Camille | septembre 25, 2009, 10 h 47 min